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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 15:44

 

 

    Cette page constitue la suite de l'histoire des rues . Auparavant il nous apparaît  nécessaire de donner quelques conseils pour faciliter la lecture du blog aux visiteurs. A l'ouverture ,le dernier article apparaît . Sur la partie droite de votre écran ,vous pouvez constater les articles en ligne. Cliquer sur liste complête . Tous les articles s'affichent au centre. Choisissez celui que vous désirez . En cliquant dessus, l'article apparaîtra au centre. Vous ne serez plus obligé(e) de naviguer d'un coin à l'autre de votre écran       Bonne Lecture. NOS SOURCES:    Ce résumé ,et ceux qui vont suivre ,a pu se faire grace au travail historique effectué par DOM GOSSE , par l       'historique effectué par feu Paul FASSIAUX Directeur et journaliste à "L"ECLAIR AMANDINOIS" (journal disparu ) et par les relevés effectués par les historiens de ST AMAND : feu Serge MORIAMEZ et MR (feu)et MME PAUWELS.                          

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        Nous quittons la Croisette et remontons la route du Mont des Bruyères pour parvenir dans ce quartier populaire et sympathique. Ce quartier ,situé à proximité immédiate de la Forêt domaniale de ST AMAND LES EAUX, est composé par les rues suivantes : route de la Croisette , rue du Chêne Crupeau ,Rue du Charron, Rue Basse , les Patios , rue Fontaine, la Place , rue du Gros Pin , rue du Transwal , rue Ernest Couteaux et rue BASLY. Dans cette dernière nous accédons au Camping municipal  ""Camping de la Sablière"". Ce nom provient d'une ancienne carrière de sable que le Mont possède en quantité. Avant le camping , on y pratiquait le moto-cross et le jeep-cross. Ces courses avaient une trés bonne réputation dans les alentours et en Belgique. Pour accéder au spectacle ,tous les gamins essayaient de resquiller et tenter de pénêtrer sur le terrain en passant par les bois.Voici le souvenir de l'un de ses gamins de l'époque qui habitait le Mont des Bruyères et connaissait parfaitement les lieux .La sablière servait également de centre aéré dans les années 50:        

Oui,nous pouvions passer par le cul de sac ou habitait Annie Guette(peut être faute) puis nous enfoncer dans le petit chemin qui menait à l'arrière de la sablière.Désolé pour les dates,c'est vieux,années 50 de toute façon. A la fin de la saison,nous faisions une représentation sur la place du Mont des Bruyères devant les adultes,et la vie continuait,nous avions beaucoup d'espaces pour nous amuser,chose qui me semble disparue de nos jours

 

Amicalement Michel Deloffre.




        Le camping de la ville (http://www.saint-amand-les-eaux.fr/home.cfm) est trés fréquenté par les curistes se rendant aux thermes , par les vacanciers qui y font halte pour se reposer et découvrir notre ville et par quelques nordistes possèdant un mobil-home.

         Autrefois , sur le Mont il y avait des moulins en bois actionnés par le vent  , qui servaient à la moutuundefinedre du blé. L'un à peu prés à l'emplacement de la "sablière" appartenait à un sieur DINAN. Un autre appartenait à un sieur COQUERIAUX, il était tout en haut du Mont et c'est celui qui vécut le plus longtemps (voir la monographie amandinoise 1899 en Médiathèque). Enfin un 3ème , situé en réalité au Thumelart , appartenait en 1857 à MERESSE-DUBIEZ , d'aprés un almanach de l'époque. En 1870 , il devient la propriété d'Etienne POUTRE . Le dit moulin fut détruit par un incendie peu de temps aprés cette date.
(ci-dessus,le Moulin Blanc ,photo Lucien)

     Quittons ce camping, pour remonter la rue Basly pour nous diriger vers la place du quartier. Au passage nous découvrons cette chapelle appartenant à la famille LEFEBVRE-COQUERIAUX . Cette chapelle fut bâtie en 1920 pour honorer la mémoire d'un membre de la famille ,LEFEBVRE Louis Alexandre, tué au Champ d'Honneur en juin 1915 à QUENNEVIERES(Oise). Curieusement ,son prénom est orthographié André sur le mur de la Mémoire de la Commune. Encore plus curieux ,sa fiche militaire ne figure pas sur le site gouvernemental ""MEMOIRE DES HOMMES"". POURQUOI ???

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 Photos :Alain DUBOIS , mises en ligne avec l'autorisation(verbale) de MME BEAL-LEFEBVRE ancienne pharmacienne de la ville de ST AMAND LES EAUX.
     Depuis le 22janvier 2008 (
peut être à la suite de notre intervention) la fiche militaire de l'intéressé est revenue sur le Site "MEMOIRE DES HOMMES"(à consulter).De plus ,nous avons découvert qu'il figurait en bonne place sur la mur de la Mémoire situé à l'intérieur de l'Eglise ST MARTIN (à droite en entrant par la porte principale ,là où se présentait la crêche de Noël. Ce mur est peu visible du publique):
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                                        Photos : Lucien , le 23/1/2008












     Depuis la dite chapelle ,nous pouvons emprunter la rue conduisant au cimetière du quartier ,à un centre aéré auprés duquel se trouve un important ouvrage fortifié de la ligne MAGINOT .Cet ouvrage est entretenu régulièrement par une association "Les amis du Fort ".Il peut être visité à la demande ou lors des journées du patrimoine.
La Ligne Maginot (du nom de l'homme politique André Maginot[  est une ligne de fortifications et de défense construite par la France le long de ses frontières avec l'Allemagne et l'Italie, durant l'entre-deux-guerres.Le terme Ligne Maginot désigne parfois le système entier, mais souvent, il désigne uniquement les défenses contre l'Allemagne. Les défenses contre l'Italie sont également appelées Ligne Alpine.


   Poursuivons notre promenade ,nous parvenons sur la place du Mont des Bruyères .Sur la dite place nous trouvons l'école primaire ,trés fréquentée. Il y reste trois commerces :un
boulanger , deux débits de boissons . L'un d'eux ""le Vieux Salon" , s'appelle maintant "le Gallodrome". Il s'agit de l'un des derniers gallodromes de la région où se déroule les traditionnels combats de cocqs.
On appelle gallodrome le bâtiment généralement sphérique dans lequel sont organisés des combats de coqs. À la Réunion, on compte encore cinq gallodromes officiellement tolérés et de nombreux autres illégaux.Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Gallodrome »

Le combat de coq est une pratique autrefois assez répandue dans le nord de la France ou à la Réunion, en Polynésie Française aussi, cela consiste à mettre deux coqs dans une sorte de ring circulaire au centre d'une salle appelée gallodrome. Les deux coqs, suivant leur instinct, se battent, des paris étaient faits sur le vainqueur. Dans un espace plus grand, les coqs qui ne sont pas des coqs de combats, donc de basse-cour, fuiraient dès qu'une blessure importante leur est infligée par leur adversaire, mais dans le ring, les coqs de combats, issue de sélection génétique rigoureuse se battent longtemps, cela peut se terminer par de graves blessures, ou la mort. Cette pratique est actuellement devenue marginale en France mais est pratiquée dans certains pays d'Asie, où cette activité (support de paris) constitue un véritable secteur économique avec sélection génétique des animaux, voire dopage. Les coqs sont parfois dotés de lames aux pattes pour blesser ou tuer leur adversaire.Les combats de cocqs disparaissent du fait des Associations de la défense des animaux.Autrefois ,ils étaient organisés dans les cafés des quartiers qui organisaient une fête:100 3726

  GALLODROME.jpg

 

 

                 
   Ci dessus un cocq de combat à la Réunion. Ici un combat de cocqs dans un gallodrome de la Région. Tableau du peinte Rémy COGGHE né à mouscron (Belgique) et déssiné en 1889.
 
LE-VIEUX-SALON.jpg ECOLE-MT-DES-BRUYERES.jpg


 le Vieux SALON et L'école du Mt des Bruyères-photos Alain DUBOIS.Parlons un peu de cette école dont la première apparition publique date du 8/04/1830. A l'origine elle avait deux classes contenues dans un petit local.Elle pouvait accueillir une quarantaine d'élèves.Elle était dirigée par MAIL François de ANVERS LE HAMON(Sarthe) .En 1838, elle est transférée à la Croisette,et est alors dirigée par DUPRET Joachim. Cette école est payante. En 1884, DUPRET décède et l'école est fermée. Les élèves sont obligées de se rendre à l'Ecole du Thumulart tenue par des Frères. Cette dernière école fait place au Collège communal qui se trouvait auparavant dans la rue de Valenciennes.Ce collège est devenu de nos jours le Lycée Ernest  COUTEAUX. Le 5 août 1878 ,le Conseil Municipal décide la création d'une nouvelle école de garçons au Mont des Bruyères.(Source:la MONOGRAPHIE AMANDINOISE de 1899, par les des instituteurs de St AMAND)

     Depuis la place nous accèdons à la rue du Chêne GRUPEAU (ou Crupeau) , nundefinedous y trouvons une minuscule chapelle dédiée à ST ROCH et à l'immaculée conception.
Les inscriptions portées au dessus de cette chapelle rappellent que le choléra a sévi en 1866 sur ST AMAND. La famille DESCAMPS a été épargnée et en reconnaissance à ST ROCH et la Vierge MARIE a élevé cette chapelle
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                                                             Photos : Alain DUBOIS     
 
    Depuis la dite place , nous empruntons la rue Ernest COUTEAUX ,autrefois on y trouvait la seule industrie du quartier :les Ets.BERRY . Cette entreprise était spécialisée dans la construction des soutiens des Mines de Charbon et autres industries. Elle fait place actuellement au nouvel Hyper Marché LECLERC qui sera le 3ème de France: 
      

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    Dans la rue Basse , nous trouvons l'entreprise de travaux publics LEPINOY. A proximité , se trouve l'un des affluents de la Scarpe : LA TRAITOIRE . Derrière cet établissements sur cette rivière on y découvre le lieu-dit ""LA VYNTEL" (orthographe simplifié).Cet emplacement du cours d'eau était trés large et sablonneux.Les jeunes aimaient s'y retrouver l'été pour s'adonner au plaisir de la natation. (cela fait partie de ma jeunesse,lucien)      
     undefined      La rue Notre Dame d'Amour -photo  ALAIN DUBOIS       A partir de ce croisement ,nous continuons notre promenade et  empruntons la Rue Notre Dame d'Amour pour nous diriger vers un super équipement sportif de la ville: terrains de foot,rubby,courses à pied,tirs à l'arc,etc...Ce lieu est trés fréquenté à la fois par les sportifs et les promeneurs .

      En quittant cet équipement , nous nous dirigeons vers le Moulin des Loups par la rue Henri DURRE. Il y a encore dix ans environs on pouvait circuler sur l'ancienne route du Mont des BruyèreGRISE-CHEMISE1.jpgs qui passait sous la butte où circulait la ligne tramway Valenciennes
 ST AMAND. 

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Photo du tramway par MR.ETIENNE ancien correspondant de la VOIX DU NORD-passage du tramway à la Grise Chemise. Autres photos :lucien

Situé sous cette butte un fort de la ligne MAGINOT entretenu par association patriotique amandinoise. Au dessus de ce fort ,sur cette photo est stationné un engin blindé de la guerre d'ALGERIE. La curiosité de ce fortin réside dans le Christ dont le pagne est peint aux couleurs nationales.Ceci choque parfois les passants ou les visiteurs. La deuxième photo représente en 1er le passage de
la route du Mont des Bruyères et en 2ème le passage de l'ancienne voie de chemin de fer ST AMAND-VIEUX CONDE . A proximité immédiate ,dans le passé , on trouvait à la fois la gare de la Grise Chemise et la maison du garde barrière détruite il y a environ dix ans également. les trains circulant sur cette  voie de chemin de fer étaient empruntés par les mineurs et ouvriers devant se rendre dans les mines de BRUILLE ST AMAND ou du pays de CONDE ; mais aussi par les curistes se rendant aux thermes de la commune. Cette ligne traversait la forêt domaniale , elle passait à proximité du terrain de camping . On trouve encore de nos jours les deux gares donnant accés aux thermes (nous en reparlerons une prochaine fois).A ces gares ,les voyageurs étaient pris en charge par des véhicules automobiles ou hippomobiles pour être conduits à ces établissements.
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  En 1er:ancien passage pour se rendre au stade  Ntre Dame d'Amour , en 2ème l'ancien pont surplombant la ligne de chemin de fer St AMAND-BLANC MISSERON .Cette ligne était empruntée par les curistes de la station thermale et par les mineurs se rendant aux fosses de charbon de BRUILLE ,CONDE/ESCAUT.A cet endroit il y avait la station qui coupait la route Départementale de notre époque:
            

Photos de collection Denis PAVAUT


Aprés ce passage ,nous laissons un petit quartier de la ville "LA  GRISE CHEMISE". Cette appellation doit probablement son nom aux nombreux mineurs qui se rendaient aux Mines de RAISMES VICOIGNE et RAISMES SABATIER. Ce nom est encore porté par le seul café restant. Il y en avait trois autrefois .  A la Ste ANNE ,les amandinois y venaient nombreux pour une fête champêtre ,hélas disparue de nos jours.

Une autre origine à cette appellation ,que nous rappelle notre documentaliste Françoise RICCO:                                                                   
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Rappel: une suggestion , une remarque sur cet article , vous voulez ajouter un commentaire , nous communiquer une photo ,contacter
nous  :
   ptitloup6@hotmail.fr                          

    La grise chemise :surnom d'une guinguette étendu à tout la quartier où Laure ,la tenancière du café installé route de Valenciennes ,portait toujours une camisole grise et accueillait les grisettes (jeunes ouvrières des faïenceries et dutextile) dans son estaminet où elle jouait du piano mécanique

Et maintenant ,allons visiter le Moulin des Loups.                 

 

 Vous désirez assister "l'HISTORIAL AMANDINOIS" ,devenir membre de l'association ,contacter la: 47 rue Barbusse ,59230 SAINT-AMAND-LES-EAUX (les mercredi matin), :           Vous appréciez ce blog, communiquer son adresse à vos amis et connaissances:  

http:historial.amandinois.over-blog.com ou sur :htpp://www.francegenweb.org/blog,2006/08/05/159-1-historial-amandinois(clic sur "à consommer sans modération) 

   Vous aimez la généalogie ,amandinois et habitants des villages des environs, consultez et faites vous aider sur le groupe:http://fr.groups.yahoo.com/group/saint-amand-les-eaux/    Nicole ,Yvette,David ,Raymond ,Pascal,Alain et tous les autres membres se feront un plaisir de vous aider .     

   Ami du "Pou du ciel" ,n'hésitez pas à visiter le site de Thibaut CAMMERMANS   http://pou.guide.free.fr/index.htm      

 

                                                                                 ptitloup6@hotmail.fr

                                                                               

 

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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 15:24

 

 

                                                                            

    Cette page constitue la suite de l'histoire des rues . Auparavant il nous apparaît  nécessaire de donner quelques conseils pour faciliter la lecture du blog aux visiteurs. A l'ouverture ,le dernier article apparaît . Sur la partie droite de votre écran ,vous pouvez constater les articles en ligne. Cliquer sur liste complête . Tous les articles s'affichent au centre. Choisissez celui que vous désirez . En cliquant dessus, l'article apparaîtra au centre. Vous ne serez plus obligé(e) de naviguer d'un coin à l'autre de votre écran       Bonne Lecture. NOS SOURCES:    Ce résumé ,et ceux qui vont suivre ,a pu se faire grace au travail historique effectué par DOM GOSSE , par l'historique effectué par feu Paul FASSIAUX Directeur et journaliste à "L"ECLAIR AMANDINOIS" (journal disparu ) et par les relevés effectués par les historiens de ST AMAND : feu Serge MORIAMEZ et MR (feu)et MME PAUWELS.                         


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              LE THUMELART - LE CHEMIN DE L'EMPIRE

LA CROISETTE

     Partant du Pont de Condé , on laisse l'ancien abattoir construit en 1881 (actuellement transformée en brasserie -2007), le lycée (ancien collège communal) datant de 1937 ,magnifique établissement comportant non seulement les cours pour l'enseignement secondaire , mais aussi des ateliers spéciaux de formation technique. Et tout naturellement en 2007 ,nous sommes dans l'obligation de passer par le quartier du ""Thumelart"" pour nous diriger vers la ""CROISETTE"".

   Auparavant,nous signalons qu'à l'intersection de la Rue du Thumelart et la rue du Collège,il existait une chapelle dédiée à STE GENEVIEVE. Elle était connue grace à un dessin de SANDERUS.

 

                                                               Antoine SANDERUS

 

Antoine SANDERS dit SANDERUS naquit à Anvers en 1586 de parents gantois. Il fit ses étude au collège des Jésuites à Gand. Sa famille perdit beaucoup de ses biens dans les troubles. Il fut soutenu financièrement par l'abbé de Saint-Pierre à Gand. Ordonné prêtre en 1611 il obtint son baccalauréat de théologie à Louvain en 1611. Curé près de gand il obtient son diplôme de licencié en théologie à Douai. Il est nommé aumônier du cardinal de la Cueva, ministre de Philippe IV dans les Pays-Bas qui le fait chanoine d'Ypres. Il meurt en 1664 à l'abbaye d'Affligem en Brabant.

Il publia plusieurs ouvrages dont le plus célèbre est la FLANDRIA ILLUSTRATA publiée en latin (1641/1736) puis en flamand (1735). La publication lui vaudra bien des mésaventures. Son oeuvre n'a pas de grande valeur historique mais il décrit bien les situations de son temps. La part de la Flandre française est importante dans cet ouvrage. 

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   Arrêtons nous un instant sur cette place du Thumelart où parvient également le Chemin de L'Empire qui débute au croisement de l'Avenue Ernest COUTEAUX et rue Roger SALENGRO.

   Sur cette place nous y trouvons une chapelle dédiée à STE RITA .  Son origine nous est inconnue ,pour le moment:

    

                                       Année 2007 :photos de Lucien.

 

 Quant au chemin de L'EMPIRE ,son nom provient du fait qu'il fut complêtement réfectionné sous le Premier Empire .Le Maire WACHE trouva une solution élégante pour éviter une trop grosse dépense pour la ville . A ce moment là ,l'emplacement de l'Abbaye était couvert de décombres de toutes sortes, le Maire prit alors l'arrêté suivant ""Tous les cultivateurs sont requis de conduire leurs attelages dans la ci-devant Abbaye pour y charger les décombres et les conduire au dit chemin , à raison de deux voitures ou quatre tombereaux par cheval. Le travail de rempierrement fut alors exécuté par les cantonniers municipaux ;ce qui ne greva pas le budget obéré de la cité.( obéré= crevé de dettes).

   Pas trés loin de la Place du THUMELART , chemin de l'Empire ,nous trouvons l'ancienne chaînerie MARIT ,établissement qui sert de nos jours de dépôts .La chaînerie s'étant installée sur VALENCIENNES.

     En bordure du Chemin de l'Empire , nous trouvons également les arrières du

"PASINO" (casino du Groupe PARTOUCHE) , et le tout nouveau port de plaisance qui sera bientôt inauguré. Du point de vue industrielle , nous trouvons à l'entrée du chemin de l'Empire , l'une des dernières chaîneries Amandinoises: "LA CHAINERIE CARLIER ". L'actuelle municipalité a un projet intercommunal , celui de construire une piscine à proximité du port de plaisance. Projet qui verra probablement le jour en 2009/2010. 

                                        année 2007:le port de plaisance,photo Lucien   
        

      De retour sur la Place du Thumelart ,nous nous dirigeons vers la "CROISETTE". Pas de grosses ou petites industries sur notre route. Il y avait autrefois , à l'entrée de la rue de la Croisette une fonderie ;qui appartenait à MERIAUX Raphaël .Cette fonderie était située en face du  contrôle technique automobiles actuel .FONDERIE-La-croisette.JPG(précisions apportées par Patrick Willai.

 

  

 Malgré nos recherches  ,nous n'avons pu retracer l'histoire du Moulin de la Croisette. Depuis l'école du Mont des Bruyères ,un chemin est appelé "Carrière du Moulin"".Est ce qu'il faut l'attribuer au Moulin du lieu ou ce chemin menait il au Moulin de la Croisette ???

 

    Parlons donc de l'Eglise de la CROISETTE:    A l'origine ,ce fut un simple oratoire voué à Saint Jean Baptiste dont on peut faire remonter l'existence au début du XVI° siècle.En 1649 , l'Abbé DUBOIS , le grand bâtisseur de l'Abbaye ,fit érigé une chapelle pour remplacer l'oratoire et y fit apposer ses armes et celles de l'Abbaye. Tous les dimanches ,un moine venait y dire la messe.   Au 19° siècle , l'Abbé LECIGNE agrandit et transforma la chapelle. Puis ce fut en 1892 l'Abbé PAGNIEZ qui fit de nouvelles ajoutes pour l'amener dans son état actuel.

 

Année 2007: Eglise St Jean Baptiste à la "Croisette"

 aprés rénovation (les arbres ont été abattus)photo:lucien

 

LA-CROISETTE-et-l-eglise.jpg     

 

 Photo de DELOFFRE  Michel  (les arbres se trouvant auprés de l'Eglise étaient encore présents)    L'église contient une chaire en acajou qui était normalement destinée à l'Eglise ST MARTIN en centre ville de ST AMAND.

 

 

 

Architecturalement, une Église est une grande salle qui peut recevoir un public nombreux, massé dans la nef (la partie longue de l'église). La chaire est un point d'où on peut s'adresser à ce public, à une époque où le micro n'existait pas. Elle se trouve généralement au milieu de la nef, le long d'un mur ou d'un pilier, pour que le prédicateur puisse être entendu par le plus de monde possible.Traditionnellement, elle est « du côté de l'évangile » (donc à gauche pour l'observateur, côté nord si l'église est orientée) dans les églises normales. En revanche, dans les cathédrales, sa position normale est à l'opposé du trône pontifical, donc à droite (sud de la nef). Dans les églises à jubé, celui-ci tenait primitivement le rôle de la chaire, donc celles qui s'y trouvent ont été rajoutées par la suite.(source : WIKIPEDIA,cliquer sur les liens)

 

    Mais l'Eglise de la Croisette contient un joyau qui est un tableau peint sur bois,de 1m23 de haut sur 0m92 de largeur,représentant un " CHRIST A LA LANCE" . A première vue ,il paraît identique au tableau représentant le même sujet au Musée d'ANVERS ,éxécuté par RUBENS en 1620. A la demande de l'Abbé LECIGNE ,Max ROOSES célèbre auteur d'une grande étude sur RUBENS ,vint examiner minutieusement le tableau. Il était accompagné de Mr.Mabille DE PONCHEVILLE. Tous deux notèrent quelques différences avec le tableau d'ANVERS et découvrirent ,au revers, le blason d'ANVERS (deux mains au dessus d'un Château féodal) adopté par la grille de ST LUC,la corporation des peintres de cette ville. Les deux experts conclurent que le tableau donné à la Chapelle de 8 juin 1864 par H.A.J CHOTTEAU ,est une oeuvre absolument authentique d'Otto VENIUS ,le maître de RUBENS. (photo :lucien) (Pierre Paul Rubens (prononcé [rybens] à la belge, ou [rybës] à la française fut un peintre baroque flamand né en 1577 et mort en 1640. Il est appelé Peter Paul Rubens en flamand.(source WIKIPEDIA).

    Outre ce tableau ,l'Eglise ST Jean Baptiste possède de superbes vitraux offerts par les familles du quartier.

  

 

 

Année 2007 : Photos Lucien

              Au desus du tableau , une superbe sculpture représentant ST JEAN BAPTISTE

     A proximité de l'Eglise St Jean Baptiste ,nous trouvons l'une des plus anciennes maisons de la "CROISETTE":sur le fronton ,l'écusson porte la date :1786. Photo de Mr.ETIENNE ancien correspondant de la Voix du Nord.

                                          

   Le quartier de la Croisette (vue prise derrière l'Eglise-photo Lucien) s'est beaucoup transformé en 2007. Du point de vue industrielle ,il reste l'exploitation des sources d'eau et la ""Chaîne du Soleil"" pour les cures thermales .St AMAND-les-EAUX est la seule ville du Nord de la France qui possède un Etablissement Thermal de renom.Nous aurons l'occasion d'en reparler.

    Ce quartier possèdait un moulin à farine  .Son emplacement devait se situer à l'entrée du chemin de la croisette, en venant du centre ville. Ses derniers propriétaires appartenaient à la famille DELECOURT ou BULCOURT . Nous n'avons pas de précisions à ce sujet. (ci-dessus le Moulin ,carte de collection de MR.LALOT .                                                      

                                                  CUBRAI(CUBRAY)

    Que ce soit par la route qui mène à CONDE ou à partir de l'Eglise de la Croisette ,nous nous dirigeons vers un quartier autrefois rurale et qui se nomme CUBRAI(CUBRAY).

   


Là nous y trouvons le laboratoire autrefois appelé "STERILIO"".On y fabrique des articles à usage médical.Ce laboratoire est passé entre les mains du groupe pharmaceutique "GlaxoSmithKline "" ou GSK. Cet important groupe y implante un immense laboratoire où va se créer des vaccins divers(grippe,contre le cancer du col de l'utérus,la méningite et le "rotavirus"(lutte contre la diarrhée des nourrisons.Il est prévu quelques centaines d'emplois hautement qualifiés.  A noter que cette implantation ,trés importante,vient troubler la quiétude des riverains. Pour se défendre et défendre leur ruralité ,ils se sont constitué en association qui se trouve sous le lien suivant:                 http://www.acces59230.org 


                                                 cI-dessus, construction du nouveau laboratoire -Photo :lucien

      Nous avons trouvé trace d'une ancienne Société "" Les Incas" qui anima le quartier durant quelques décennies. Qui peut nous en dire sur cette Société disparue de nos jours ??

 
ci-contre ,un compte rendu de la fête des INCAS en 1893.Article paru dans l'UNION









AMANDINOISE .&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

  Dernière minute: MME MARTIN Yvette , historienne à ST AMAND, vient de publier un recueil intitulé ""PIETE POPULAIRE AMANDINOISE"" vendu au prix de 5 euros.

 

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Rappel: une suggestion , une remarque sur cet article , vous voulez ajouter un commentaire , nous communiquer une photo ,contacter nous  :    ptitloup6@hotmail.fr                                                      

 

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http:historial.amandinois.over-blog.com ou sur :htpp://www.francegenweb.org/blog,2006/08/05/159-1-historial-amandinois(clic sur "à consommer sans modération) 

   Vous aimez la généalogie ,amandinois et habitants des villages des environs, consultez et faites vous aider sur le groupe:http://fr.groups.yahoo.com/group/saint-amand-les-eaux/    Nicole ,Yvette,David ,Raymond ,Pascal,Alain et tous les autres membres se feront un plaisir de vous aider .    

 

   Ami du "Pou du ciel" ,n'hésitez pas à visiter le site de Thibaut CAMMERMANS    http://pou.guide.free.fr/index.htm     

 

 

                                                                     Et si on allait voir la suite

                                                                                                   ptitloup6@hotmail.fr            

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 17:46

 

                                                 

 

 

   Cette page constitue la suite de l'histoire des rues . Auparavant il nous apparaît  nécessaire de donner quelques conseils pour faciliter la lecture du blog aux visiteurs. A l'ouverture ,le dernier article apparaît . Sur la partie droite de votre écran ,vous pouvez constater les articles en ligne. Cliquer sur liste complête . Tous les articles s'affichent au centre. Choisissez celui que vous désirez . En cliquant dessus, l'article apparaîtra au centre. Vous ne serez plus obligé(e) de naviguer d'un coin à l'autre de votre écran       Bonne Lecture. NOS SOURCES:    Ce résumé ,et ceux qui vont suivre ,a pu se faire grace au travail historique effectué par DOM GOSSE , par l'historique effectué par feu Paul FASSIAUX Directeur et journaliste à "L"ECLAIR AMANDINOIS" (journal disparu ) et par les relevés effectués par les historiens de ST AMAND : feu Serge MORIAMEZ et MR (feu)et MME PAUWELS.                                      

 Ci-dessus l'Eglise ST MARTIN ,la municipalité engage des grands travaux de   rénovation (2007/2008), photo prise le 05 septembre 2007 , Lucien

 La place de l'Eglise se trouve au carrefour de cinq rues . Sur la photo ci-dessus , à droite de l'Eglise :la rue de Valenciennes , à sa gauche :la rue derrière l'Eglise , à partir du rond point on entre dans la rue Thiers dont nous avons déjà parlé et qui nous amène au centre ville. Derrière le photographe on trouve la rue Louise de BETTIGNIES  et l'actuelle rue du 18 juin :         

                         Photo remise par MR.ETIENNE ancien correspondant de la Voix du Nord. Sur la partie gauche se trouve l'ancienne poste dont fait état Paul FASSIAUX ,dans le récit qui va suivre. Cette administration se trouve ,à présent ,dans la rue Thiers . Les bâtiments sont occupés par des professionnels dentaires ou assurances.

 

 

 

 

 

              

 

                   LA RUE DE LA PREVOTE

                                                          RUE NATIONALE

                                                          RUE IMPERIALE

                                                              RUE ROYALE

                                                           RUE DU 18 JUIN

 

   Cette rue semble avoir le record des changements de nom : à l'origine ,c'était la Rue de la PREVOTE , sans doute parce que l'Abbaye y possédait une "prévoté " à usage de vinage d'un hectare 40,le long de la rive droite de la vieille scarpe.

  Reproduction de la carte établie dans le "terrier BAYARD" en 1663. A partir de la "Croix à la Bove" (actuelle place de l'Eglise) on voit trés bien la Rue de la Prévoté et la Rue d'Estrelle(actuelle rue Louise de Bettignies).

   A la Révolution , on voulut  ,sans doute, effacer le souvenir de l'ancien régime , en l'appelant : "RUE NATIONALE" , puis sous Napoléon 1er  , on l'appela ""RUE IMPERIALE"".

   En  1815, elle devint "La RUE ROYALE" , pour redevenir  "RUE IMPERIALE" sous le second Empire et enfin ,de nouveau ,""Rue Nationale ""aprés 1870 . Paul FASSIAUX aurait pu ajouter : ""et de nos jours RUE DU 18 JUIN "" .Ceci pour rendre hommage au Général DE GAULE . Paul FASSIAUX mentionne toutefois que cette rue aurait pu s'appeler "RUE DES FAUQUETS" , pour rappeler qu'à cet endroit se trouvait la faïencerie qui donna à ST AMAND un renom mérité dans le domaine de l'art céramique. 06/09/2007 photo lucien:stèle érigée à la mémoire de l'appel du 18 juin 1940 lancée par le Général DE GAULE depuis LONDRES ,pour lutter contre les envahisseurs allemands.

 

  Avant la Révolution , la rue Nationale s'arrêtait du cours d'eau appelé : canal de Ste Aldegonde , créé en 16694 par Louis XIV ,pour dériver la vieille Scarpe vers la Beuvrenne. Ceci permettait aux bateliers d'éviter de traverser le Clos des Moines. Ce canal empruntait le fossé des remparts qui aboutissait à la porte de Condé. La porte qui défendait le passage n'a pas été reproduite dans le plan ci-dessus , BAYART pour une raison inconnue est muet sur cette partie de la ville. Au  début du XIX° on l'appelait ""PORTE ROYALE "";elle présentait une ouverture de quatre mètres de largeur sur trois mètres de hauteur. En 1832, on envisageait de la transporter sur la drêve de la MOTTE et de la rebatir dans un nouveau style, le projet n'eut pas de suite. En 1835 ,Albert BARBIEUX , trouvant que la porte étanglait la rue , en demande la disparition ,celle -ci intervient seulment en 1847.

  Au delà de la Place DU QUESNES , la rue nationale se prolongeait par la Drêve du Bouffentiau ,simple chemin , au milieu des propriétés de l'Abbaye et qui se prolongeait par la Drêve du Haut Pont. On écrit indifféremment Bouffenteau, Bouffentaut,Boufintiau. Un sieur DESAILLY a cru trouver une explication à ce nom, en disant que cette drêve aboutissait à une fourche (boufentau-bout fendu-bout bifurqué)se divisant en deux chemins ,l'un vers Cubrai, l'autre sur la Croisette)

  Le 26 floréal an XII , le conseil municipal décida de reconstruire un pont sur le canal STE ALDEGONDE ,pour réunir le Bouffenteau à la rue Nationale. On peut en déduire que le pont précédent était trés léger et facile à disparaître en cas d'attaque de la ville (note de Paul FASSIAUX) .Cette drêve du Bouffentiau fut seulement érigée en rue par décision du conseil municipal du 26 avril 1823 et le pavage ne fut effectué qu'en 1864.

 A l'entrée de la rue du 18 juin , nous découvrons l'ancien bureau de poste , cette administration a été transférée dans la rue Thiers et le Tri postal se trouve maintenant sur la zone industrielle du "Moulin Blanc" ,route de LILLE. A l'emplacement de cet ancien bureau de poste , s'élevait autrefois la bonneterie MULLIEZ ,qui cessa vers 1890 . 

 

Photo lucien le 06/09/2007. Sur le fronton, on peut  lire:ST AMAND,TELEGRAMME, POSTE, TELAPHONE .  Derrière on trouvait le bâtiment abritant le central téléphonique qui est abandonné de nos jours.

 Un peu plus loin , s'élevait la célèvre faïencerie crée en 1718 par Pierre Joseph FAUQUER ,faïencier de TOURNAI. La fabrique des FAUQUET s'étendait en profondeur avec ses magasins qui donnaient  sur la rue de Condé. Trois générations de FAUQUET se succédèrent dans cette manufacture de faïence stannifère (la faënce contenait de l'étain),de terre, de pipe  et même d'un peu de porcelaine tendre  et dont les produits ont acquis une renommée mondiale. A l'emplacement de cette manufacture on trouve actuellement la résidence MANOUVRIER du nom d'un ancien maire :

photo lucien ,le 06/09/2007, sur la façade du bâtiment on peut voir la photo de Paul MANOUVRIER.

   L'habitation des FAUQUET se trouvait de l'autre côté de la rue ,face à leur usine, peut être la où l'on trouve l'actuel laboratoire de Biologie et sur l'arrière duquel on aperçoit les bâtiments qui ont abrité le cinéma "PAX" bien connu des anciens amandinois.Ce cinéma appartenait à la famille DEVAUX et était géré par Claude DEVAUX:

Photo lucien :06/09/2007

   Aprés la Révolution , Jean Baptiste FAUQUET tenta vainement ,en l'an IX, de rendre à l'usine son essor d'antan . La fabrique fut vendue et démolie en 1805.( source Paul FASSIAUX). A son emplacement , en 1844 , on construit l'école des Soeurs Ste Thérèse ,qui réunit jusqu'à 120 élèves  et ferma ses portes en 1905.Ce fut aussi en 1875 que Louis-Désiré DURIEZ ,doyen de ST AMAND , fit donnation à la fabrique d'un corps de bâtiment ,composé de trois salles avec un terrain de 20 ares 12,pour l'affecter à un patronage de jeunes filles.

        A proximité du laboratoire DAMIEN , on trouve une annexe de l'IME (MALECOT).Derrière son entrée grillagée ,on découvre une chapelle dédiée a Louise NICOLE (1847-1889).Cette dernière y est inhumée.Elle a été la fondatrice d'oeuvres sociales et de CONGREGATION DES HUMBLES FILLESDU SACRE COEUR A SAINT AMAND.Elle a été un précurseur du mouvement social chrétien .

 Un peu au dessus ,prés de l'intersection de la rue avec l'Avenue du Clos , on trouvait la scierie de DORCHIES-MASSEZ et sur le côté opposé une brasserie qui , en 1751 ,appartenait à Antoine -François Joseph BARBIEUX - JOSSON.

  De nos jours , la rue du 18 juin est trés fréquentée , les industries sont disparues .Omis le laboratoire nous y trouvons des professions libérales (Kinés,dentistes,...),un boulanger ,un coiffeur ,comme commerces, le Trésor Public,etc.....

 

     A l'angle de la rue du 18 juin et de l'Avenue du clos , nous découvrons le restaurant "Aux Champs Elysées ". A la fin du 19ème siècle ,cet établissement accueillait des danseurs et était appelé "SALON DU PLAISIR "  (tout un programme). Ce nom était alors donné a tous les établissements qui organisaient des bals.

 

  rue_du_18_juin.jpg

 SALON-DU-PLAISIR.jpg

                                                                                        

                                                                                             PhotoS lucien :06/09/2007    

 

                                                                      &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

  Mis en ligne ,mais cet article est appelé à être modifié , selon les renseignements recueillis.    Et maintenant ,si nous partions faire un tour dans un quartier sypathique : LA CROISETTE            

Rappel: une suggestion , une remarque sur cet article , vous voulez ajouter un commentaire , nous communiquer une photo ,contacter nous  :    ptitloup6@hotmail.fr                                                      

 

 Vous désirez assister "l'HISTORIAL AMANDINOIS" ,devenir membre de l'association ,contacter la: 42 rue Barbusse ,59230 SAINT-AMAND-LES-EAUX (les mercredi matin), Vous appréciez ce blog, communiquer son adresse à vos amis et connaissances:  

 

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 Dernière minute: L'HISTORIAL recherche du matériel ou des objets (verres ,bouteilles  ,etc ..) ayant appartenu à la Brasserie du Corbeau à LECELLES(59). Contacter le Président ,si vous êtes intéressé (e) par cette demande.

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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 21:26

 

                                                                       

 

 

   Cette page constitue la suite de l'histoire des rues . Auparavant il nous apparaît  nécessaire de donner quelques conseils pour faciliter la lecture du blog aux visiteurs. A l'ouverture ,le dernier article apparaît . Sur la partie droite de votre écran ,vous pouvez constater les articles en ligne. Cliquer sur liste complête . Tous les articles s'affichent au centre. Choisissez celui que vous désirez . En cliquant dessus, l'article apparaîtra au centre. Vous ne serez plus obligé(e) de naviguer d'un coin à l'autre de votre écran       Bonne Lecture. NOS SOURCES: récits de Paul FASSIAUX  journaliste et Directeur du journal L'ECLAIR AMANDINOIS ,dont certains exemplaires sont conservés à l'HISTORIAL . MR. FASSIAUX a recueilli certains renseignements aux Archives Départementales à LILLE  ou en Mairie de ST AMAND-LES-EAUX (Nord).Les rues les plus anciennes ont été citées par DOM GOSSE vers 1665.


                                    
LA RUE GAMBETTA

                                                                ou RUE DE LA GARE


  L'existence de cette rue remonte à 1882 ,époque à laquelle les propriétaires de terrains entre la gare et le faubourg d'Orchies , réussirent à s'entendre pour en déterminer le tracé. La gare fut inaugurée le 07 août 1881 . A propos du Faubourg d'Orchies , on a vu comment on avait dû déplacer la chapelle qui se trouvait à son débouché.

   Le premier projet du chemin de fer "LILLE -VALENCIENNES" prévoyait le passage de la ligne non pas par ST AMAND , mais par MARCHIENNES . Un premier décret du 20 juin 1864 donna satisfaction aux Amandinois et déclara la ligne ""d'utilité publique "". A la nouvelle de cette décision , on pavoisa dans la ville. En 1866 , Henry CHOTTEAU , Président du Comité Agricole de ST AMAND , proposait dans un mémoire d'établir la gare au Clos. Il prévoyait une rue parallèle au Clos allant couper la rue de Rivoli prés de la Grand'Place. La voie ferrée venant de Rosult , serait venue directement à cette gare , aurait franchi la Scarpe entre l'écluse et la pannerie pour se diriger sur BEUVRAGES.

  Le projet ne fut pas retenu et on se mit d'accord sur la position de la gare actuelle.Quand on a démoli cette première gare , en 1927 , on a retrouvé dans un bloc de maçonnerie une bouteille de champagne ,scellée, contenant le document suivant :"Le lundi 25 octobre 1869  , à 10 heures du matin a été posée par M.DE MONCHEAUX , maire de St AMAND  , la première pierre du chemin de fer Lille-Valenciennes  "".   Ce chemin concèdé à M.M. Guilbert ESTEVEZ , HANNOIR ET VIETTE , par décret impérial du 11 juillet 1864 , a été rétrocédé à Mr.Otiet VANMONS , par M.FLOREL ,BISSCHOP, aux dits concessionnaires. Ceci est dû ) l'initiative de Mr.Guilbert ESTEVEZ, le marquis d'HAVRINCOURT et Jules DRAINE  député, le Comte DUBOIS ,conseiller général , et MONCHEAUX ,maire de ST AMAND. Il a été commencé sous l'administration de M.VALLON , Préfet du Nord, et continue sous celle de M.SENCIER ,son successeur, et termine sous celle de M.ST PAUL conseiller d'Etat "".

 

 

 

 

    L'ouverture de la gare se fit le 27 juin 1870 , dans l'enthousiasme populaire. Cette gare devait subsister jusque 1920 environ , date à laquelle on décida de la faire disparaître pour la remplacer par une autre plus approprié à l'importance du trafic des voyageurs :

    Ils furent  nombreux ,parmi ces voyageurs , a être des faîenciers ,des brasseurs , des chaîneurs ,des cordiers , etc ..Venant des villages voisins de St AMAND , toutes et tous ont emprunté ce train à vapeur ou "la Micheline".

 




Collection Françoise VILLE et Etienne René





   

 

    Photos des trains : collection de BARGIBANT  ancien conducteur de train ,demeurant au Mont des Bruyères à ST AMAND.

Pour en revenir à la gare primitive ,en 1872 , certains conseillers municipaux avaient fait le projet de la rallier directement à la Grande Place ,par un boulevar qui aurait emprunté partiellement la rue d'Orchies. La discussion fut si vive , que le conseil municipal démissionna et on se contenta d'améliorer la rue de Marillon (actuelle rue Barbusse) et de créer la rue Gambetta.

 





En arrière plan, les grands bâtiments appartiennent à la Brasserie Bouchart. Dans cette rue , on trouvait des corderies
.(
collection Patrick WASCHEUL)

 

 

Photo :Lucien . La circulation dans la rue de la gare se fait maintenant en sens unique. De nombreux travaux de rénovation ont eu lieu. Le bâtiment principal de la gare a été conservé , mais les bâtiments qui recueillaient les marchandises ont été détruits . L'intérieur de la gare comporte de nombreuses peintures appelant les voyageurs à se rendre dans des destinations lointaines (mer , montagne).Nous vous les présentons ci-dessous . L'auteur nous est maintenant connu, grace a un ancien cheminot amandinois , Gérard ROBERT,émigré a TOULON .Ces peintures sont l'oeuvre de Lucien JONAS (voir sa biographie sur Internet). Ces dessins semblent remonter à la période des premiers congés payés (1936).Selon certains , ses oeuvres auraient été peintes par les élèves de Lucien JONAS .

       170px-Lucien_JONAS.jpg

Photos: lucien                

         

                                                    

Ces peintures sont situées à moins de cinquante centimètres du plafond du hall d'accueil de la gare dont elles font le tour.Nous ne pouvons vous montrer l'ensemble . Mais nous vous invitons à visiter ce Hall .

L'artiste est également l'auteur du chemin de Croix , dont la descente du CHRIST ,qui orne l'église ST MARTIN actuellement en cours de rénovation.                                            
   La gare attire de nombreux voyageurs parmi lesquels nous trouvons des ouvriers ,des représentants de commerce ,des familles désirant retrouver les leurs , de nombreux curistes ,etc.. Trés vite des commerces s'installent :débits de boissons ,restaurants ,hôtels ,garage et quelques petits ateliers de fabrication de cordes .Parmi ces établissements on en trouve deux qui ont marqué le quartier :l'hôtel-restaurant du Moulin Rouge et la Rotonde.Ce dernier a appartenu a la famille Raymond CHOINET et BROCHARD-DUBOIS. On y vendait du tabacet autres produits alimentaires. Nous devons a Denis PAVAUT les remarquables photos ci-dessous :   
   Mes-images-quatre-0456.JPG Mes-images-quatre-0457.JPG
     

On remarque  a dessus de l'entrée principale ,une carotte en métal .Il s'agit de l'enseigne des vendeurs de tabacs .                                                             

Cet établissement a été détruit , lorsqu'un vendeur de matériaux de bâtiments s'y installa .

                                                           &&&&&&&&&&&&&&&&    
       . 

    Et maintenant ,si nous nous rendions dans la "RUE DE LA PREVOTE"                

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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 21:23

 

                                                         



   

        Pour tenir compte des derniers commentaires ,la page 9 ""Le Pou du Ciel "" a subi quelques modifications.                                           

                              LA RUE DU BOURG     ou  RUE THIERS

                               

                                                       Plan de 1663



           La rue Thiers s'appelait ,autrefois , la Rue du BOURG .. Ceci peut présumer qu'il s'agissait d'une des premières rues de la cité. (Notes de Dom GOSSE).


           Elle s'allongeait depuis la rue de TAVOYE (rue d'Orchies actuellement) jusqu'à l'entrée actuelle de la place de L'Eglise qui à l'époque portait le nom de ""Croix à la Bove"". Dans cette rue , on trouvait la Brasserie Hostellerie du "Mouton Blanc",dont nous avons déjà parlé à propos de la rue d'Orchies. Pour les généalogistes : aprés 1758 ;un certain GAHIDE ex hotelier de l'Auberge de la "Coupe d'Or" (1),colocataire de la Faïencerie de la rue Davaine avec DOREZ ,il avait repris cet hôtel.  Il semblerait qu'il n'a pas poursuivi les activités de la brasserie. Quand à l'hôtel , il fut transféré au numéro 10 de la Rue THIERS , là où se trouvait la banque appartenant à la famille NICOLE. Cet immeuble a la particularité d'être partagé ,au rez de chaussée , par deux établissements à caractère commercial , en 2007.

                                       

                        

                 Le clocher avant sa destruction au cours de la guerre 14/18                                         

                                       ci-contre en 2007:photo Lucien

  Sur le fronton ,on peut encore apercevoir les initiales de la famille NICOLE.Au     premier étage , la petite terrasse est toujours d'époque.

                             

 .                         

  Collection Françoise VILLE et MR.ETIENNE(ancien correspondant de la Voix du Nord) la photo a été faite aprés 1918, le clocher de l'Eglise N'est pas encore reconstruit

      (1) à l'origine l'hôtel de la "COUPE D'OR'' ou de la ""CARPE D'OR"" se trouvait dans la rue de Valenciennes ,prés du Pont de la Scarpe (voir plan ci-dessus ,s'agissant de la vieille Scarpe)Il s'agissait d'un grand bâtiment à étage , flanqué d'une tourelle. En 1663, ce bâtiment appartenait à Charles du CHAMGE. Le sieur "GAHIDE" y était valet en 1758 . L'Auberge disparut avant la Révolution et l'immeuble fut occupé par la Maréchaussée. Puis Mathieu DUMOULIN en fut propriétaire. Puis l'ancien Maire , Colomban DESPINGALLE démolit le bâtiment pour y construire sa maison particulière en 1840. Ce Maire a eu un grand rôle dans le développement naissant de la chaînerie amandinoise. Notes de MR.FASSIAUX.


   Au XIXe siècle ,l'industrie a été florissante dans la rue Thiers:au n°28 il y avait la salinerie STERLIN fondée avant la Révolution et cédée en 1870 à DUSART-BOURGOGNE qui la continua encore quelques années. Au n°34 , la fabrique de bas de F.BASTENAIRE. A l'emplacement des n°40 à 48 ,il y avait une brasserie qui passa de père en fils dans la famille des BOUCHART . Cette brasserie fut détruite en 1860 et fit place aux maisons actuelles. Au n° 17 , le sieur VANLOOY avait une salinerie,  avec une porte cohère donnant sur la rue des Anges. VANLOOY était également fabricant d'huile. Les BOUCHART-MUSEUX étaient fabricants de bas, avant la Révolution , au n° 37.


  Avant la Révolution ,il y eut au n°19 une école tenue par les Religieuses .Ecole qui fut achétée vers 1842 par Edouard RAVIART ,imprimeur. Puis fut entre 1845/1851 la propriété de la famille DRUON. Cette maison renfermait une particularité ,dont tous les détails ont été consignés dans une note inédite du Docteur DENY (notes de Paul

                                          

 

 

 

 

 

 

 

  A l' entrée de la rue Thiers ,la charcuterie PLEZ Arthur

 

                   

FASSIAUX). ""Il s'agit d'une cave  parallèle à la rue Thiers , dans laquelle on descend cinq marches.Le pavage , en pierres bleues régulières, présente en son milieu une cavité contenant toujours de l'eau. Les murs ont une épaisseur de 0m60 et sont surmontés d'une voute en grés surbaissée qui arrive à 0m30 au dessus du niveau de la rue.Au fond de la cave on voyait  un bénitier en pierre bleue monolithe.A proximité une tablette horizontale en grés. Il semble que cette cave conduisait à une crypte ou une chapelle. Une même cave fut construite au Château de la MOTTE, par L.DE BRANDT. La cave de la rue Thiers pourrait remonter à la moitié du XVe siècle.Cette immeuble fut détruit et remplacé par l'immeuble ci-contre. Il a servi de cinéma et d'hôtel , puis de nos jours en résidences. Le rez de chaussée comprend un hall d'accueil et un bureau de travail intérimaire.Une question se pose : reste t'il des vestiges de cette cave ???. Dans l'affirmatif , sont ils accessibles  Cet immeuble possède une sortie sur la rue des Anges par un immense garage. photo lucien 

 

 

        Prés du Pont d'ESCARPE  ou Pont des Carpes , il y avait une grosse tout carrée ,trés élevée,percée d'une grande porte  et flanquée de deux petits bâtiments sur les côtés.  En temps de pais , la garnison se réduisait à deux hommes de garde ,souvent les deux plus pauvres de l'endroit ,selon DOM GOSSE. Ce dernier ajoute qu'à un moment donné , l'un était aveugle et l'autre sourd. Le premier veillait le jour ,le second la nuit.Les déserteurs de la garnison avaient beau jeu de passer la rivière. En 1340, cette Porte d'Escarpe eu un beau rôle , le Comte du Hainaut ,avec les soldats anglais et Valenciennois , tenta vainement de la prendre d'assaut ,durant une journée. En 1900, la municipalité fit recouvrir cette scarpe ancienne aux eaux chargées de relents peu agréables. Au delà du "Pont de la Scarpe"la rue s'appelait ""rue de l'Eglise ou rue d'en Bas du Pont"".Selon Dom Gosse , il y eut une fameuse taverne à bière appartenant à un sieur CLABAUT . Au n°41  de la Rue Thiers était installée la poste  qui fut vers 1880 transféré rue du Grand Repas ,actuelle rue de l'Ancienne Poste. 

 Au cours des ans , la rue Thiers a subi des transformations:recouvrement de la vieille Scarpe , reconstruction d'immeubles aprés démolitions durant les guerres. Passage du tramway ,puis sa suppresion , circulation automobile intense .

                  

  

                    

                      Collection MME DHOTE Andrée ,priorité aux piétons et véhicules hypomobiles

Le café situé à l'angle de la rue Thiers et de la Place de l'Eglise est peut être l'ancienne taverne, à proximité une barraque "à frites"(peut être).A son emplacement voici ce que l'on retrouve quelques années plus tard: (Nous ignorons quand ce commerce a été détruit et remplacé  par l'actuelle "Taverne Flamande" ,qui peut fournir une explication ??°) 

                     Collection MME Françoise VIL, le règne de l'auto a commencé

                                               avec celui du tramway

                                      

  

                                      Mes-images-quatre 0354

            UN AIR DE NOSTALGIE AVEC CE TRAM DANS LA RUE THIERS                               

Les deux photos ci-dessus (source Médiathèque) représente la rue Thiers avant la guerre 14/18.A droite  photo générale de la rue et le tramayw reliant VALENCIENNES -St AMAND. Il circulait grace a une chaudière a charbon produisant de la vapeur. Ce véhicule rejetait des poussières noires , et parfois des "escarbilles"(1) ,qui salissaient les façades et les passants .

(1) En patois ,une escarbille est un morceau de charbon incandescent .

Ces derniers avaient le visage maculé de charbon ,ainsi que leurs vêtements .La photo de gauche représente l'angle de la rue Thiers et la rue de l'Ancienne Poste actuelle. On y aperçoit l'atelier du Maréchal Ferrant . Cet atelier appartenait a Léon BOULY et sa famille . Sur les murs ,on distingue les différents fers pour équiper les chevaux .

   Au fond de la place ,(a l'emplacement actuel de la banque Crédit du Nord)a l'angle de la rue d'Orchies et de la rue de Tournai ,on trouvait l'ancienne auberge ""Au Lion d'Or "".Dans ce lieu,les Commissaires de la Convention (CAMUS, BANCAL, LAMARQUE, QUINETTE et le Ministre BEURNONVILLE )s'y arrêtèrent en 1793 .De là ,ils se rendirent au "Petit Château " prés de l'établissement Thermal ,pour y interroger le Général DUMOURIEZ . Ce dernier les fit arrêter et livrer aux Autrichiens.

 

    

                    photo:Lucien ,le piéton n'a plus sa place et le tramway a disparu.

A bientôt dans la Rue Gambette (communément appelée Rue de la gare )

Rappel: une suggestion , une remarque sur cet article , vous voulez ajouter un commentaire , nous communiquer une photo ,contacter nous  :    ptitloup385@gmail.com                                             

 

 

 

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 DERNIERE MINUTE:  pour son département ""BRASSERIES"" L'HISTORIAL recherche des outils ,des objets(bouteille de bière ,étiquettes, publicités ...ayant appartenu à la Brasserie du ""CORBEAU"" à LECELLES;

 

 

 

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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 15:35

 


    

      




  NOTA: Voir nos conseils de lecture dans les articles précèdents. Voir nos sources en tête de l'article 22 (Paul FASSIAUX, Dom Floride GOSSE,etc..)                                    

                                                    LA RUE DES ANGES  

 
         (dessin publiée avec l'autorisation de Juliette.hernando.free.fr/guide-ane.php)

    Elle avait été créée dans l'épaisseur de la muraille appartenant à l'ABBAYE

      Certains historiens prétendent qu'autrefois cette  rue s'appelait la ""RUE DES ANES"", à cause de l'abondance de ces animaux , dans cette rue , les jours de marché.Il semble plus logique de penser que l'origine de cette voie réside dans le fait qu'il s'y trouvait une chapelle portant le nom de ""CHAPELLE DE NOTRE DAME DES ANGES""  (dessin publiée avec l'autorisation de Juliette.hernando.free.fr/guide-ane.php)

    Elle avait été créée dans l'épaisseur de la muraille appartenant à l'ABBAYE. Cette chapelle a disparu lors de la Révolution. Elle fut remplacée par une niche avec une statuette, puis par une chapelle en bois . Vers 1918 , cette chapelle fut détruite par une bombe en 1918. On en refit une autre  en fixant dessus une tête d'ange en pierre susceptible de provenir de l'Abbaye. Cette tête devait être trés jolie ,car elle tenta un amateur ,peu scrupuleux , qui la déroba et elle ne reparut jamais.

     Le nom de la rue des Anges peut avoir une autre origine .Autrefois dans cette rue s'élevait une maison  ,propriété de l'Abbaye et détruite en 1872 . Il s'agissait de l'HOTEL DE L'ANGE. L'Abbé Isidore DESILVE  nous dit qu'en 1468 , l'Evêque de TOURNAY "vint à ST AMAND , à l'hôtel de l'Ange ", c'est à dire au quartier des étrangers ,au dessus de la porte de cet établissement se trouvait une statue d'ange.Une note de l'auteur nous assure que cette statue existait encore en 1865. Avant la Révolution , les Bénédictins y assuraient l'enseignement scolaire aux enfants de la ville . Cette école communiquait avec l'Abbaye par une galerie passant au dessus du jardin de la "Vignette"(1) , ceci pour assurer aux moines un accés plus facile .La dite école dura jusque 1653 . Cette maison fut louée aux Echevins à partir du 19 juin 1685, pour y faire une école de garçons.

                                                                              Plan en date de 1663.

1) IL devait s'agir d'une vigne  située dans les jardins de l'Abbaye.

    La Gendarmerie ,qui fut déplacée plus de dix fois au cours des siècles , fut au début du XIX° siècle transférée du corps de garde de la grand place , dans l'immeuble qui se trouve dans le tournant de la rue des Anges , puis fut ensuite installée Faubourg d'Orchies. L'immeuble en question fut ensuite affecté aux pompiers  , à la bibliothèque municipale ,puis aux écoles.



 Photo de MR.ETIENNE ,ancien correspondant de la VOIX DU NORD;on distinguait encore la date  de 1664.Cette façade et l'ensemble du bâtiment ont  été entièrement rénovés de nos jours. Ci-dessous la rue des anges  en 2007(Photo:Lucien)

 

     Au moyen âge , la rue des Anges était beaucoup plus longue que de nos jours. Elle traversait complêtement la gran'place et était bordée de maison de chaque côté.(voir plan ci-dessus). Deux petites ruelles perpendiculaires la traversaient pour relier la rue THIERS (ancienne rue du BOURG)à la place .Celle -ci portait alors le nom de ""Place de l'Abbaye"". C'était la ruelle de l'Abbaye, à peu prés dans le prolongement de la rue d'Orchies et la ruelle de LANNOY ou de l'AULNOIS .Vers la fin du XVIII° siècle on fit disparaître le pâté de maisons qui séparait la rue des Anges de la rue Thiers ,pour former la place du ""Marché au blé "".Cette place fut agrandie en supprimant la maison d'un sieur ""HOUZE"" fabricant de moutarde. Dom Floride GOSSE ,trésorier de l'Abbaye, nous dit qu'à l'Auberge de Bethleem on faisait voir des marionnettes, des ours et des singes. Il déclare également  que les Echevins (1)se faisaient réserver les balcons de plusieurs hôtels appartenant à la commune pour assister aux feux de ST JEAN et à l'exécution des condamnés. Par arrêté municipal en date du 27 mars 1839, les derniers immeubles séparant la rue des Anges à la Place de l'Abbaye furent détruits. Ces immeubles appartenaient aux sieurs NAVETEUR, PLOUVIER et LIERMAIN.

                                                      xxxxxx

 

1)ECHEVIN :Du latin mérovingien scabinus (du vieux mot allemand scheben, juge, savant, ou deskafen, constituer, ordonner), titre d'un officier public au moyen âge.Marculfe, qui écrivait vers 660, fait le premier mention des échevins comme assesseurs du comte et de sonviguier ou lieutenant dans le jugement des causes. Dans l'empire carolingien, l'échevin était le juge adjoint du tribunal comtal. L'échevin remplaca le rachimbourg. Ils rendent la justice dans les plaids ou assemblées publiques; ils sont élus par les notables des villes, confirmés par le roi et soumis à l'inspection des commissaires royaux (Missi dominici).Au Moyen Âge, c'est un magistrat chargé de la police et de la justice seigneuriale. Il est le plus souvent choisi et nommé par les grands feudataires ou élu par les bourgeois et est parfois aussi appelé consul.A l'epoque moderne une partie même de leurs fonctions judiciaires passa entre les mains des baillis, et dans beaucoup d'endroits les échevins ne furent plus que des officiers municipaux, conseillers du maire.Les échevins de Paris étaient les assesseurs du prévôt des marchands et siégeaient avec lui à l'hôtel de ville.La Révolution française de 1789 abolit les échevins et transporta leurs attributions aux maires et aux conseils municipaux. 

à suivre.......La Rue du BOURG devenue de nos jours :LA RUE THIERS

Rappel: une suggestion , une remarque sur cet article , vous voulez ajouter un commentaire , nous communiquer une photo ,contacter nous  : ptitloup6@hotmail.fr                                                    

 

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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 15:35

 

 

        NOTA: Voir nos conseils de lecture dans les articles précèdents. Voir nos sources en tête de l'article 22 (Paul FASSIAUX, Dom Floride GOSSE,etc..)    

            
                    

                                                    LA RUE DES ANGES 



      Certains historiens prétendent qu'autrefois cette  rue s'appelait la ""RUE DES ANES"", à cause de l'abondance de ces animaux , dans cette rue , les jours de marché.Il semble plus logique de penser que l'origine de cette voie réside dans le fait qu'il s'y trouvait une chapelle portant le nom de ""CHAPELLE DE NOTRE DAME DES ANGES""  (dessin publiée avec l'autorisation de Juliette.hernando.free.fr/guide-ane.php)

    Elle avait été créée dans l'épaisseur de la muraille appartenant à l'ABBAYE. Cette chapelle a disparu lors de la Révolution. Elle fut remplacée par une niche avec une statuette, puis par une chapelle en bois . Vers 1918 , cette chapelle fut détruite par une bombe en 1918. On en refit une autre  en fixant dessus une tête d'ange en pierre susceptible de provenir de l'Abbaye. Cette tête devait être trés jolie ,car elle tenta un amateur ,peu scrupuleux , qui la déroba et elle ne reparut jamais.

     Le nom de la rue des Anges peut avoir une autre origine .Autrefois dans cette rue s'élevait une maison  ,propriété de l'Abbaye et détruite en 1872 . Il s'agissait de l'HOTEL DE L'ANGE. L'Abbé Isidore DESILVE  nous dit qu'en 1468 , l'Evêque de TOURNAY "vint à ST AMAND , à l'hôtel de l'Ange ", c'est à dire au quartier des étrangers ,au dessus de la porte de cet établissement se trouvait une statue d'ange.Une note de l'auteur nous assure que cette statue existait encore en 1865. Avant la Révolution , les Bénédictins y assuraient l'enseignement scolaire aux enfants de la ville . Cette école communiquait avec l'Abbaye par une galerie passant au dessus du jardin de la "Vignette"(1) , ceci pour assurer aux moines un accés plus facile .La dite école dura jusque 1653 . Cette maison fut louée aux Echevins à partir du 19 juin 1685, pour y faire une école de garçons.

                                                                              Plan en date de 1663.

1) IL devait s'agir d'une vigne  située dans les jardins de l'Abbaye.

    La Gendarmerie ,qui fut déplacée plus de dix fois au cours des siècles , fut au début du XIX° siècle transférée du corps de garde de la grand place , dans l'immeuble qui se trouve dans le tournant de la rue des Anges , puis fut ensuite installée Faubourg d'Orchies. L'immeuble en question fut ensuite affecté aux pompiers  , à la bibliothèque municipale ,puis aux écoles.

 Photo de MR.ETIENNE ,ancien correspondant de la VOIX DU NORD;on distinguait encore la date  de 1664.Cette façade et l'ensemble du bâtiment ont  été entièrement rénovés de nos jours. Ci-dessous la rue des anges  en 2007(Photo:Lucien)

 

     Au moyen âge , la rue des Anges était beaucoup plus longue que de nos jours. Elle traversait complêtement la gran'place et était bordée de maison de chaque côté.(voir plan ci-dessus). Deux petites ruelles perpendiculaires la traversaient pour relier la rue THIERS (ancienne rue du BOURG)à la place .Celle -ci portait alors le nom de ""Place de l'Abbaye"". C'était la ruelle de l'Abbaye, à peu prés dans le prolongement de la rue d'Orchies et la ruelle de LANNOY ou de l'AULNOIS .Vers la fin du XVIII° siècle on fit disparaître le pâté de maisons qui séparait la rue des Anges de la rue Thiers ,pour former la place du ""Marché au blé "".Cette place fut agrandie en supprimant la maison d'un sieur ""HOUZE"" fabricant de moutarde. Dom Floride GOSSE ,trésorier de l'Abbaye, nous dit qu'à l'Auberge de Bethleem on faisait voir des marionnettes, des ours et des singes. Il déclare également  que les Echevins (1)se faisaient réserver les balcons de plusieurs hôtels appartenant à la commune pour assister aux feux de ST JEAN et à l'exécution des condamnés. Par arrêté municipal en date du 27 mars 1839, les derniers immeubles séparant la rue des Anges à la Place de l'Abbaye furent détruits. Ces immeubles appartenaient aux sieurs NAVETEUR, PLOUVIER et LIERMAIN.

                                                      xxxxxx

1)ECHEVIN :Du latin mérovingien scabinus (du vieux mot allemand scheben, juge, savant, ou deskafen, constituer, ordonner), titre d'un officier public au moyen âge.Marculfe, qui écrivait vers 660, fait le premier mention des échevins comme assesseurs du comte et de sonviguier ou lieutenant dans le jugement des causes. Dans l'empire carolingien, l'échevin était le juge adjoint du tribunal comtal. L'échevin remplaca le rachimbourg. Ils rendent la justice dans les plaids ou assemblées publiques; ils sont élus par les notables des villes, confirmés par le roi et soumis à l'inspection des commissaires royaux (Missi dominici).Au Moyen Âge, c'est un magistrat chargé de la police et de la justice seigneuriale. Il est le plus souvent choisi et nommé par les grands feudataires ou élu par les bourgeois et est parfois aussi appelé consul.A l'epoque moderne une partie même de leurs fonctions judiciaires passa entre les mains des baillis, et dans beaucoup d'endroits les échevins ne furent plus que des officiers municipaux, conseillers du maire.Les échevins de Paris étaient les assesseurs du prévôt des marchands et siégeaient avec lui à l'hôtel de ville.La Révolution française de 1789 abolit les échevins et transporta leurs attributions aux maires et aux conseils municipaux. 

à suivre.......

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                                                                                                                                              feu Pierre  BECUE

 

 

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 22:23

 

 

   Cette page constitue la suite de l'histoire des rues . Auparavant il nous apparaît  nécessaire de donner quelques conseils pour faciliter la lecture du blog aux visiteurs. A l'ouverture ,le dernier article apparaît . Sur la partie droite de votre écran ,vous pouvez constater les articles en ligne. Cliquer sur liste complête . Tous les articles s'affichent au centre. Choisissez celui que vous désirez . En cliquant dessus, l'article apparaîtra au centre. Vous ne serez plus obligé(e) de naviguer d'un coin à l'autre de votre écran       Bonne Lecture.

                                      RUE DU FAUBOURG D'ORCHIES

                    RUE DU 2 SEPTEMBRE (en 2007)

    A l'origine ,une simple route qui partait de la rue d'Orchies  en direction de LILLE. Sa véritable histoire commence au XIX° siècle avec le développement de l'industrie dans notre ville. Les brasseries s'y sont données rendez vous : c'était la brasserie JOLY  , prés du pont sur le Manquet. Une brasserie occupée vers 1870 par DESMOUTIERS qui , en 1899, la transforme en brasserie Coopérative. MOTTE-FLESCHER avait créé en 1846 une brasserie qui fut cédée en 1849 à Casimir BOUCHART-STERLING.  

    Face à cette ancienne Brasserie BOUCHART , un lieu inédit que peu d'amandinois connaisse .Il s'agit d l'Impasse BAVAY et de la cour Milhomme. Ce lieu est situé entre la rue Gambetta et la rue Vincent(ci-dessous).

 La rue Vincent ,vue prise en direction de la rue Barbusse (ancienne rue du Marillon)Photo année 2008 par Lucien

 

Ci-contre ,la Cour Milhomme, Impasse BAVAY

Photo Lucien ,année 2008












Dans cette rue on trouve trace de la Gendarmerie qui était installée dans un immeuble un peu au dessus de la Brasserie BOUCHART.  Cet immeuble fut détruit pour faire place à un jardin particulier. Au delà de cette Gendarmerie , on trouvait une brasserie crée vers 1850 et dirigée par CRUDENAER , elle fut rachetée par BOUCHART-STERLING qui en fit un moulin à vapeur , puis par la suite une malterie. 

  En 1843, fut inaugurée un calvaire sous la présidence du Grand Doyen PIQUE ,assisté du clergé amandinois  et entouré d'une foule que ""L'écho de la Frontière " estimait à 10.000 personnes ;(Notes de Paul FASSIAU).En 1882 , on démolit cette chapelle pour permettre le débouché de la rue Gambetta que l'on venait de créer pour relier cette partie de la ville à la gare. En 1885 - 1886 , on rebatit une autre chapelle en style gothique , sur les plans de l'architecte DUTOUQUET de Valenciennes.(Photo Lucien,année 2007, à noter la marque commerciale des bières Bouchart sur la façade du commerce jouxtant la chapelle)

  




Un peu au delà , NICOLLE avait installé deux moulins en bois de chaque côté de la route qui menait vers LILLE. C'était au temps où la fabrication de l'huile était une des industries amandinoises.Son concurrent , VANLOOY , avait édifié le Moulin Blanc qui est encore présent de nos jours. A cette époque , on crée un abreuvoir donnant dans le Décour(voir les cours d'eau).Il fut déplacé et disparu vers 1926 , quand le Décours fut détourné pour permettre l'établissement du passage supérieur surplombant la ligne SNCF. Ce pont permit de faire disparaître le passage à niveau . A proximité de ce passage , on trouvait les Nouvelles Chaîneries ( à l'emplacement du Garage RENAULT). A proximité immédiate on trouvait un troisième moulin appartenant à DAVAINE-VANAUTREVE qui était destiné à broyer du seigle. Aprés la guerre 39/45 , la rue prit le nom de "rue du 2 Septembre" en commémoration de la date inoubliable à laquelle la ville et sa population furent délivrées de l'occupation allemande. Rappelons que parmi les libérateurs un vaillant soldat américain périt, ST AMAND lui a rendu un trés grand hommage en érigeant une stèle en sa mémoire.
(Photo Lucien ,2007)

                                      


     LA RUE DU WACQ

 

      C'est l'ancienne rue ""MOLLINS" ,ainsi appelée à cause du Moulin qui se trouvait sur "la Mérette" et qui était la propriété de l'Abbaye. Il y avait également un moulin qui actionnait un tordoir à huile appartenant à BARBIEUX-JOSSON. La rue s'est aussi appelée "rue du Moulin de la Ville"", ""rue du Pont du Wacq" et enfin "RUE DU WACQ".

    On trouve une explication à ce mot "WACQ": en disant qu'il avait été pris pour "BAC" ou encore dans le langage populaire , il signifiait ""Eau Bouillonnante" . Le "Rouchi" a en effet conservé le mot "wacquer"= remuer avec bruit du linge dans une  rivière. LE ROUCHI est une langue dérivée du Picard:Le picard est une langue dont les origines sont communes avec celles du français ; c?est donc une langue romane. Il est parlé en France dans le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie, et en Belgique dans l?ouest de la Communauté Wallonie-Bruxelles en province de Hainaut (plus précisément, à l?ouest d?une ligne Rebecq-Beaumont-Chimay).Dans la région Picardie, on parle de picard, alors qu?on emploie plutôt les sobriquets ch?ti, ch?timi dans le Nord-Pas-de-Calais (et Rouchi dans la région de Valenciennes) même si les Nordistes parlent entre eux simplement de patois. Mais cette dénomination peut avoir quelque chose de dévalorisant. Les linguistes emploient uniquement la désignation de picard. En effet, qu?on l?appelle patois, picard ou « ch?ti », il s?agit de la même langue, et les variétés qui sont parlées en Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais sont assez largement intercompréhensibles

  La ville acheta le moulin à l'Abbaye en 1790 , mais dut le revendre par la suite par décision du Conseil Municipal en date d'octobre 1821 à un sieur NOEL. En 1818 , DE BETTIGNIES vient installer sa première fabrique de céramique, sans doute tenté par la  "Mérette" comme force motrice , mais il déménagea trés vite au "Moulin des Loups". A l'entrée de la rue du Wacq , on trouvait également une vinaigrerie appartenant à MR.QUAREZ qui était également propriétaire d'une grande salle . Cette salle servit longtemps de salle des fêtes pour la ville. Le dernier bal eu lieu en 1880. .
Copie d'une carte postale propriétée Denis PAVAUT. A gauche la rue de Valenciennes ,à droite l'entrée de la rue du WACQ. Sous le "P" de photocopie: le Collège communal .
      En 1983 , plusieurs habitations ,appartenant à la famille GLORIEUX , furent détruites . D'autres demeures firent l'objet de rénovation:
 

                (1)                                                                        (2)
 

                     ( 3)                                                                                     (4)
  (5)

    Photos de famille : Jacques CHEVAL riverain de la rue du WACQ

En 1,2 et 3:démolition des maisons appartenant à la famille GLORIEUX;  4:rénovation d'une habitation. En 5: propriété de la famille GRATTEPANCHE.

      
    LA RUE DE RIVOLI

 

...Elle fut établie au lendemain de la Révolution, en utilisant la partie orientale de la cour féodale et un chemin entre les jardins du couvent. La cour féodale était une place rectangulaire s'étendant entre la rue de Tournay et le Manquet(voir l'histoire des cours d'eau). Il est dit que la "Porte du Grand Vent" faisait communiquer par un pont placé sur cette rivière la place de l'Abbaye avec la cour féodale. Celle ci avait une sortie sur la rue du Faubourg de Tournay , par la porte "Bruslée". Au milieu de cette place , il y avait un énorme bâtiment en grés , dominé par une tourelle surmontée elle même de quatre diables en bronze, ceux ci tenaient entre leurs mains une girouette. De là , l'expression  populaire ,pour désigner l'immeuble , sous le nom des ""QUATRE DIABLES"" ou "QUATRE DIALES".Cet édifice était le siège de la justice féodale, il disparut aprés la Révolution. Il n'en reste aucune trace .(ci-dessus la rue de Rivoli en 2007)

    La cour féodale fut lotie entre divers particuliers et la Rue de Rivoli se garnit lentement de maisons. Le 26 février 1858 ,ses habitants réclamèrent le pavage et l'éclairage. Cela fut fait ,aprés décision du Conseil Municipal de 1863, et ceci permit de couvrir le Manquet. Dans cette rue , il y avait les services du Commissariat de Police et de la Gendarmerie.
 
Ci-dessus l'ancienne Gendarmerie et en face "l'Estaminet de la Gendarmerie. Voulait on faire passer les Pandores pour des ivrognes ??? Entre les deux bâtiments l'entrée de la rue des Viviers du clos:  Photos Lucien, août 2008.

La Police s'est installée sur la Place centrale et la Gendarmerie rue Barbusse. Les anciens amandinois se souviendront également qu'ils ont dansé au "Club". C'était une salle de bal située face à la cour de la Mairie.

     Face à cette salle de bal ,il y a la cour de la Mairie. Aprés transformation ,voici ce que l'on trouve de nos jours , les nouveaux bureaux en 2008:      Photo lucien, août 2008                                 

                                        RUE DES VIVIERS DU CLOS

 

      Cette ruelle passait prés des viviers de l'Abbaye.Pour améliorer leurs besoins  alimentaires ,les moines élévaient des poissons ,probablement des truites ou plutôt des carpes et peut être des gardons et ce à cause du Co2 de l'eau(source Mr.DASSONVILLE). .Actuellement cette rue conduit d'une part au Collège Marie Curie et de là conduit à la rue Mathieu DUMOULIN, d'autre part elle traverse la rue de Rivoli , longe quelques maisons et se relie à la rue de Tournai. 

 à suivre.......

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 21:57

        

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                     LA RUE DU  BRUILLE (Suite)  

     Dans notre précèdent article , nous avons commencé à raconter l'histoire de la rue du Bruille. Outre l'Institut de Notre Dame des Anges  , nous avons dit qu'il s'y trouvait un ancien couvent occupé par des soeurs religieuses appartenant à l'Ordre des "Redemptoristines". David QUENEHERVE ,collecteur de mémoire ,nous ayant communiqué l'adresse du couvent ,propriété de cet Ordre ,à ST RESTITUT(26),nous sommes entré en relation avec la Mère Supérieure . Cette dernière a consenti  à nous communiquer quelques renseignements sur l'ancien couvent de Saint Amand , ainsi que quelques photos d'archives de l'intérieur des bâtiments.  Il s'agit de photos rares . C'est avec honneur et plaisir que nous présentons  , racontée par les descendantes spirituelles , ""L'HISTOIRE AMANDINOISE DES REDEMPTORISTINES "":  

 

Historique du Monastère des Rédemptoristines de Saint-Amand-les-Eaux       

 

 

   si vous agrandissez cette photo ,en arrière plan , entre les deux cheminées vous découvrirez la Tour de ST AMAND;(à ne pas confondre avec l'arbre)

La plus jeune soeur est Soeur Marie Alphonsa, Marie Mélanie Sueur née à Landrecies. Elle a fait profession religieuse à Saint-Amand en 1884. En 1899, elle est choisie pour fonder un monastère de Rédemptoristines à Armentières. En 1901, la communauté part en exil en Belgique jusqu'en 1920. Ne pouvant revenir à Armentières, la communauté s'installe à Wargnies-le-Petit, puis est transférée à Saint-Restitut dans la Drôme en 1980.

L'habit des Soeurs est de couleur grenat avec le scapulaire et le manteau de couleur bleu ciel 

 

 

 

1° -    L'Ordre du Très-Saint-Rédempteur, ou des Rédemptoristines, a été fondé en 1731, à Scala, dans le Royaume de Naples, sous l'influence de Mère Marie-Céleste Crostarosa, qui en rédigea les Règles avec la collaboration de saint Alphonse de Liguori. 

         Parallèlement à l'Ordre des Moniales et avec l'aide de Mère Marie-Céleste Crostarosa, saint  Alphonse fonde pour les hommes, en 1732, la Congrégation du Très-Saint-Rédempteur. L'apostolat des missionnaires rédemptoristes est soutenu par la prière des rédemptoristines.  

         Au fur et à mesure que les missionnaires rédemptoristes élargissaient leur champ d'apostolat, ils invitaient leurs soeurs rédemptoristines à venir fonder des monastères. C'est ainsi qu'en 1831 les rédemptoristines sont à Vienne ( Autriche), en 1841 en Belgique et en 1875 en France, à Saint-Amand-les-Eaux.   

Le monastère de la rue du Bruille fut construit à partir de 1875, à l'arrivée des soeurs. Il fut peu à peu agrandi selon les besoins et les finances. La chapelle fut construite vers 1885. 

         Mais en 1901, les lois françaises obligent les religieuses à s'exiler. En quelques semaines il fallut trouver une maison pour accueillir la Communauté, composée alors de 26 rédemptoristines. Dans l'urgence les soeurs louent une propriété à Kain-la -Tombe (Belgique), au diocèse de Tournai, par la suite elles en achèteront une autre. Ce ne fut pas une fondation en terre belge, mais un refuge d'exil, en espérant toujours un retour possible en France. Il faut noter que leur exil n'avait pas tari l'arrivée de jeunes françaises désirant partager la vie des rédemptoristines.   

2° -    Que devient le monastère après le départ des soeurs le 25 septembre 1901 ?

Grâce aux familles des soeurs et à des amis fidèles, les biens immobiliers de la communauté ne furent pas spoliés, et les uns et les autres firent tout leur possible pour assurer l'entretien des bâtiments. 

          En 1906, le monastère est loué pour loger les grands séminaristes de Cambrai. Pour combien de temps ? Pas de traces dans les quelques documents que nous possédons. 

         Pendant la guerre 1914-1918, les troupes allemandes occupent le monastère et y établissent une prison. 

         En 1920, l'hostilité vis à vis des communautés religieuses étant moindre, la communauté put envisager son retour à Saint-Amand. Il fallut restaurer la Chapelle et les bâtiments laissés en piteux état par les troupes allemandes. 

         Guerre 1939-1940 : avec l'invasion allemande, la ville de Saint-Amand fut évacuée vers le 19 mai 1940. Les Soeurs partirent en 2 ou 3 groupes sur les routes espérant trouver un refuge momentané dans l'une ou l'autre communauté religieuse. Après bien des péripéties, et le nord de la France étant complètement occupé par les troupes allemandes, les s?urs reprennent la route de Saint-Amand  et apprennent la destruction complète du monastère par un bombardement le 6 juin 1940. Elles sont accueillies dans 3 monastères de Rédemptoristines en Belgique puis, en France à Wargnies-le-Petit.

       Les soeurs gardèrent toujours l'espoir de revenir un jour à Saint-Amand, un début de reconstruction a même lieu, mais en 1949-1950, pour diverses raisons elles durent renoncer à ce projet. Presque toutes les soeurs choisissent d'être intégrées au monastère des Rédemptoristines de Wargnies-le-Petit (Nord). Ce dernier monastère a été transféré dans la Drôme en 1980, à Saint-Restitut. C'est là que se trouve la "poignée" d'archives qui a échappé à l'incendie  de Saint-Amand ; les chroniques de la communauté furent transportées par les Soeurs comme un bien précieux lors de l'évacuation.   

3° -    Nous avons donc peu de photos de l'ensemble du monastère de Saint-Amand    

            Vous avez l'autorisation de les publier pour St Amand.       Sr Michelle (secrétaire)  (photos propriétées des Soeurs de ST RESTITUT(37)

         .

1)Sur la photo, la soeur la plus ancienne est Soeur Marie Joseph : fondatrice du monastère de Saint-Amand. Née le 22 mars 1836, à Roubaix, Marie Wattine      est entrée au monastère de Malines (Belgique) en 1856. Devenue Soeur Marie Joseph, elle a été choisie pour fonder le monastère de 1875.

 2) Intérieur de l'ancien couvent de ST AMAND-LES -EAUX;

      D'autres congrégations de soeurs religieuses vécurent à ST AMAND  , citons les Augustines  , les soeurs de St Vincent de Paul (rappelez vous avec leur grande "cornette" sur la tête  ), les bénédictines    . Toutes au service de la population en générale , mais surtout envers les familles déshéritées , les orphelins , . Nous les avons découvert dans les hôpitaux   au service des malades ,ou à domicile ,en tant qu'infirmières. La où elles se trouvent , elles proposent leur aide , Rendons hommage à leur dévouement sans faille.                                                     

       DERNIERES MINUTES:Le 19 décembre 2008, Gérard DASSONVILLE ,membre de l'Historial ,découvre que le séminaire a servi d'abri aux élèves du séminaire ST THOMAS de SOLESMES. Voici la teneur de son courrier :

 
     J'ai trouvé dans les Archives du diocèse de Cambrai une info intéressante :
Les élèves du séminaire Saint Thomas du diocèse de Cambrai,  pour l'enseignement de la philosophie et la  théologie installés en 1886 à Solesmes dans la Maison Ste Marie, durent émigrer en 1906 dans l'ancien couvent des Rédemptoristines, rue du Bruille à St Amand ( où se trouve actuellement la maison de retraite).
Par suite de la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la Maison de Solesmes avait été confisquée.
Bien cordialement, Gérard                                                                            




                                                                               &&&&&&&&&&&&&&&&&

                     RUE DE LA LONGUE -SAUX

   Autrefois appelée "Rue Traversière " :rue qui attend des maisons. Elle suivait extérieurement les remparts et reliait le Château MALPAIX à la porte d'Orchies. On peut envore voir maintenant ,limitant un jardin , un mur qui doit être un vestige du rempart bâti en grosses pierres du pays. Il est à remarquer que dans certains anciens plans ce nom de LONGUE-SAULT (ou LONGUE SAULS)est donné à la rue des Murs. Il est à croire que ce fut , au début, une seule et même rue que l'érection des remparts , puis leur disparition , modifia quelque peu dans son cours. C'est dans cette même rue que fut crée une tannerie par Pierre LABY ,qui fut ensuite transférée hors de la ville ,tandis qu'à son emplacement s'élevait une rubannerie.   (Photo Lucien :année 2007)

                                        RUE DERRIERE LES MURS                                                       

                                                      ou  RUE DES MURS

      D'aprés le plan de "ESSAI SUR ST AMAND" par Dom Floride GOSSE , cette rue portait le nom de "rue du Bacq".Y a t'il correspondance avec un sieur Georges du BACQ ,tanneur  dont nous parlent les archives ???Les prévosts et les échevins reprochaient à cet industriel de recueillir de nombreux animaux morts à la suite de l'épidémie de 1744 et d'encombrer les cours d'eau avec leurs cadavres.

  Le nom de "rue des Murs" signifie sans doute que la dite rue devait se trouver derrière les remparts ,qui reliaient le château MALPAIX à la rue d'Orchies. Au fil de temps , cette rue porte parfois le nom de rue de "la Longue Saulx". On peut alors imaginer que ces deux rues n'en firent qu'une . (Photo Lucien ,année 2007)

 

                                                                    RUE DE L'ELNON

      Cette rue est de création récente , puisqu'elle remonte à la fin du siècle dernier . Comme on le sait L'ELNON(voir les cours d'eau) venant de Lecelles , allait se jeter dans la vieille scarpe prés du cimetière en suivant ,en ville , un cours presque rectiligne, qui limitait les jardins de l'Abbaye. On décida de déverser l'Elnon dans le Décours et de boucher la partie du petit cours d'eau devenue inutile. A son emplacement , on construisit la rue qui , sur l'iniative d'un sieur G.DESCAMPS , reçut le nom de l'affluent disparue. Cette rue fait la jonction avec la rue de Tournai ,avec les rues des Fèves et Lecelles. (Photo Lucien ,année 2007)                                                  

    .Notre correspondant Marcelin G.....a habité cette rue. Il mentionne qu'à droite se trouvait la ferme appartenant a la famille DUBOIS. A son époque ,elle était occupée par le fermier BECUE. A gauche ,il ressort que ce petit logement était une "petite Aubette" que les douaniers occupaient surtout la nuit. Ces derniers venaient en vélo.Sur chaque porte bagage ,il y avait un ""lit Picot ""en bois, pour permettre a son propriétaire de se reposer entre les gardes

 

                                                                         RUE DE LECELLES

 

     Cette rue se trouve dans le prolongement de la rue des Fèves et a l'intersection de la rue d'ELNON ci-dessus. Elle relie ST AMAND a LECELLES . Son histoire est liée a la caserne des douanes qui s'y trouvait . L'aubette citée ci-dessus est toujours existante .La caserne est disparue ,mais il s'y trouve encore quelques maisons ayant abritées les familles des douaniers.

RUE-DE-LECELLES.JPG  AUBETTE.JPG

 

                    La rue de Lecelles a sa jonction avec la rue de l'Elnon avec l'Aubette  

                                                                        Photos Lucien du 23 mars 2011

 

    Sans-titre---Copie--2-.jpg   Sans-titre---Copie--3-.jpg

 

       La rue de Lecelles et sa caserne des douanes.Cartes  propriétées de Denis PAVAUT . Installées avec son autorisation.

       Au vingtième siècle ,on trouve des traces de la Douane sur la Place centrale.Puis rue des Murs où ils restent quelques habitations qui remplacèrent les bureaux et garages. La Douane de ST AMAND termine sa carrière Rue DAVAINE . Sa dissolution entraîna le départ des douaniers vers VALENCIENNES. La caserne des Douanes fut vendue au profit de la commune.

 

  VENTE-DE-LA-CASERNE-DES-DOUANES.JPG

 

                                                                                 &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&


Rappel: une suggestion , une remarque sur cet article , vous voulez ajouter un commentaire , nous communiquer une photo ,contacter nous  :  ptitloup6@hotmail.fr                                                    

 Vous désirez assister "l'HISTORIAL AMANDINOIS" ,devenir membre de l'association ,contacter la:42 rue Barbusse ,59230 SAINT-AMAND-LES-EAUX (les mercredi matin                                                   

                 

 ci-contre Feu le Président Pierre BECUE  fondateur de l'historial:              

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http:historial.amandinois.over-blog.com ou sur :htpp://www.francegenweb.org/blog,2006/08/05/159-1-historial-amandinois(clic sur "à consommer sans modération) 

    Vous aimez la généalogie ,amandinois et habitants des villages des environs, consultez et faites vous aider sur le groupe:http://fr.groups.yahoo.com/group/saint-amand-les-eaux/    Nicole ,Yvette,David ,Raymond ,Pascal,Alain et tous les autres membres se feront un plaisir de vous aider .  

  

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                                                                          Vite ,allons voir la suite

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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 11:37

 

 

   Cette page constitue la suite de l'histoire des rues . Auparavant il nous apparaît  nécessaire de donner quelques conseils pour faciliter la lecture du blog aux visiteurs. A l'ouverture ,le dernier article apparaît . Sur la partie droite de votre écran ,vous pouvez constater les articles en ligne. Cliquer sur liste complête . Tous les articles s'affichent au centre. Choisissez celui que vous désirez . En cliquant dessus, l'article apparaîtra au centre. Vous ne serez plus obligé(e) de naviguer d'un coin à l'autre de votre écran       Bonne Lecture.

                                                                              &&&&&&&&&&&&&&&

DEMANDE:avant de poursuivre , nous lançons un appel aux anciens ouvriers de maintenance ou aux anciennes tricoteuses ayant travaillées(és) sur une tricoteuse rectiligne (dont le guide date de 1928) et une tricoteuse circulaire .L'Association a enrichi sa collection par ces deux machines . MR.BECUE, Président , et ses collaborateurs aimeraient faire revivre ses machines et en connaître le fonctionnement . Ceci dans le but de les présenter aux visiteurs et aux enfants .Si vous voulez aider l'Association dans ce domaine ,vous pouvez prendre contact directement avec Le Président ,aux adresses figurant en bas de cet article.Merci.

                                                           &&&&&&&&&

 Toutes les sources de nos articles sont citées , ce sont  toujours les mêmes :anciens journaux de feu Paul FASSIAUX et qui sont conservés à l'association "Historial Amandinois" , les photos de collection personnelle , les récits communiqués par les personnes désirant participer à l'élaboration du blog , nos recherches personnelles sur internet ,à la Médiathèque ou autres lieus. 

  Nous vous recommandons  la lecture du livre "MEMOIRE EN IMAGES "de Saint -AMAND-LES-EAUX , écrit par MME Anne-Marie DERVAUX et publié par les éditions ALAN SUTTON 37540 St CYR SUR LOIRE. Vous le trouverez dans toutes les librairies et même à la Médiathèque. Il contient de nombreuses cartes anciennes se rapportant à l'histoire de la ville.

 

                                         LA RUE DU BRUILLE

 

      Ci-dessus ,nous disions que nous nous appuyons sur les anciens journaux édités   par Paul FASSIAUX qui a fait de remarquables recherches aux Archives                 Départementales . Malheureusement , l'édition concernant la rue du Bruille  a disparu .Toutefois , partiellement ,nous pouvons raconter son histoire.  Cette rue est située à la jonction de la Rue de Tournai ,avec la Place ST MARTIN:

 Carte de la collection de Denis PAVAUT;en arrière plan ,l'ancienne pension de famille "DESIRE" ,que d'autres ont comme café-restaurant au "Clair de lune".Vers la gauche ,la rue de Tournai conduisant vers la place centrale.Vers la gauche ,début de la rue du Bruille qui nous amène à L'Institut Notre Dame des Anges et la nouvelle Maison de retraites.   

           Rue du Bruille , l'Institut Notre Dame des Anges,Photo Lucien ,année 2007

   Cette institution vénérable a été construite en 1851 . Ci-dessous, photo prise au cours du centième anniversaire. (Si l'un d'entre vous possèdes des élèments d'archives  sur la création de cet institut, n'hésitez pas à nous les adresser )

Un peu plus loin, nous découvrons l'actuelle maison de retraites:

  ANNEE 2007:photo lucien,ancienne place d'Armes ,de nos jours Place du 8 mai 1945.

 

Carte de la collection de François HUIN.Au 1er Plan ,un pensionnat de jeunes filles ""Pensionnat Jeanne D'ARC"qui fut transféré rue des Fêves.En arrière plan ,le Séminaire à l'emplacement de l"ancien Couvent des soeurs "REDEMPTORISTINES", dont nous aurons l'occasion de reparler. Sur le toit du couvent ,une couronne rappelant à la dévotion à la Vierge Ste Marie. Un séminaire remplaça le couvent . Les batiments disparurent pour faire place à un hospice , dans les dernières décennies , puis  à une maison de retraites moderne , seuls les murs rappellent l'ancien couvent. (photo :lucien)

.

                       RUE DU FAUBOURG DE ROUBAIX

                RUE DE LA LIBERATION en 2007

        A l'origine , un simple chemin ,qui conduisait au fief de la Maillerie (de 16 demi-bonniers)appartenant en 1380 à SANDRAS  de MALLERIT  D'AIGREMONT  ,  descendant de Sandras  qui était un personnage considérable portant armoiries ""de gueule à la face d'Hermine"". Le château entouré de fossés était bâti dans un endroit appelé ""Manage Motte "" , à l'emplacement du Chateau d'Arzilemont . Ce domaine sortit de la famille d'Aigremont le 15 juin 1604 , date à laquelle il fut vendu à Nicolas de la Chapelle , noble de Valenciennes qui était Lieutenant-Général du Baillage de TOURNAY. 

 

    ci-dessus ,le château d'AZILLEMONT ,collection personnelle de René François   HUIN,publiée sur ce blog avec son autorisation.

              

        A la fin du XVIII° le château appartenait au Comte Henry THIEFFRY , dont la veuve en 1770  s'intéressa à la recherche de la houille à BRUILLE et à Notre Dame aux Bois(NIVELLE). Son fils fut officier des cents gardes suisses et régisseur de la Compagnie des Mines d'ANZIN. La propriété passa ensuite à un sieur MULLER ,qui en 1822 demanda l'autorisation d'y créer une fabrique de colle forte.Le projet ne semble pas avoir été réalisé  et en 1851 le château est vendu par Jules FLESCHER tanneur rue de Condé , au Maire NICOLE  qui y fit un dépôt d'étalons.

       Le nom de ""MAILLERIE"" semble venir d'un moulin à chanvre qui se trouvait à l'intersection de la route avec le chemin allant vers le Saubois. Aprés la famille NICOLE , ce moulin devint la propriété de DUPREZ-PICARD qui y broyait du blé. Le moulin fut démoli par une grosse tempête qui ,à l'époque ,resta célèbre , celle de la Chandeleur du 12 mars 1876 . Cette tempête emporta également le hall de la gare

 

 

  

Photos:lucien , 1)vers LECELLES      2)vers rue du 2 septembre(faubourg d'Orchies

    

  Cette rue porte le nom de ""rue de la Libération "" en hommage aux vainqueurs qui chassèrent les allemands de nos murs en 1944.

  A suivre .......

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